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Avec une 

Philosophie

de vie

Rudolf Steiner, Anthroposophe

Pour les anthroposophes, la rationalité mathématique et la science moderne n’expliquent que la partie matérielle, «visible», du monde. Selon eux, des esprits et des forces surnaturelles agissent dans un monde invisible, imperceptible pour nos sens. L’anthroposophie serait «la science» qui perce, par la voie spirituelle, les mystères de ce monde occulte.

 [ En 2000, le secrétaire d'État à la Santé a rappelé que

"la médecine anthroposophique, initiée par Rudolf Steiner,

s'inspire d'une tradition mystique et ésotérique d'origine occidentale"

et qu'elle n'est pas «une technique médicale reconnue,

ne faisant l'objet d'aucune évaluation attestée» ]

"Philosophie de la liberté"

La philosophie de la liberté est l'un des textes clés pour comprendre la pensée de Steiner. Il est divisé en deux parties: la Science de la liberté et la Réalité de la liberté. Dans la première partie Steiner aborde la question de la pensée et de la pensée, qui est la base de la connaissance intuitive et unitive, capable de surmonter le dualisme entre soi et le monde. La deuxième partie examine la question de la liberté, définit l'origine et le contenu de la vie et des lieux de vie de la notion de imagination morale.
Steiner, avec ses choix linguistiques, avec des phrases et le vocabulaire utilisé se réfère à la conscience ordinaire dans la vie de tous les jours, puis à la vie réelle, à partir de laquelle développer son système. Il est, par conséquent, délibérément, dans la langue de Steiner, une vocation empirique et une volonté de prendre racine dans le béton de ses pensées.
Un haut calibre texte réflexif, un très important et essentiel pour la compréhension de la pensée de Steiner.

Rudolf Steiner, né le 27/02/1861 et mort le 30/03/1925, est un polygraphe et occultiste autrichien.

Principalement connu comme fondateur de l'anthroposophie, une doctrine spirituelle, il va dans un second temps proposer sur la base de cette doctrine, des applications dans le domaine de l'éducation, l'agriculture et de la médecine. Ces pratiques, qu'il développa dans les années 1920, sont considérées comme pseudo-scientifiques.

Elles persistent de nos jours à travers plusieurs disciplines (agriculture biodynamiquemédecine anthroposophique, écoles Steiner-Waldorf, danse Eurythmie).

Écrivain prolifique, il est l'auteur de plus de vingt ouvrages sur la philosophie, l'occultisme et la spiritualité, et a tenu plus de six mille conférences transcrites aujourd'hui dans plus de trois cents volumes à partir de notes sténographiées (en grande partie non relues par lui).

L'anthroposophie se rattache en partie à la théosophie de

Helena Blavatsky. On y retrouve des éléments empruntés au bouddhisme, à l'hindouisme, au christianisme. En particulier, de l'hindouisme et du bouddhisme, l'anthroposophie tire sa conception du karma et de la réincarnation ; du christianisme, l'idée du Christ en sauveur du monde. Il prône un nouvel accès au monde spirituel pour l'être humain moderne, à travers des exercices que Rudolf Steiner décrit dans son livre L'Initiation.

-wikipédia-

 

Les extraits qu'on retrouve ici et là, de ce qu'il a dit lors de ses conférences, sont traduits de l'autrichien, et retranscrit d'une transmission orale. La lecture n'est parfois pas aisée.

Dans cette théorie de la connaissance qu’est La Philosophie de la Liberté, son texte fondateur, Rudolf Steiner assoit la réalité de la liberté et la possibilité d'actes libres sur l'expérience du "penser pur qui s'élève au monde spirituel et fait naître du monde spirituel les impulsions des actes moraux".
 

"La connaissance de l'oeuvre littéraire de Rudolf Steiner se heurte à de nombreux obstacles. Elle est marquée en premier lieu par une hétérogénéité apparente, qui empêche de la saisir dans son intégralité. Les idées réformatrices qu'elle développe touchent des champs très variés, sans liens apparents : éducation, médecine, agriculture, spiritualité, arts, système bancaire etc. Elle est ensuite rédigée dans une forme rhétorique souvent atypique pour un lecteur non initié, ce qui ne manque pas d'être interprété comme une tentative de contournement des règles de l'analyse scientifique ou philosophique formelle. Pourtant, dans son texte fondateur, La Philosophie de la liberté, Steiner se conforme strictement aux formes canoniques du discours philosophique. L'univers théorique du rédacteur de La Philosophie de la liberté est de nature pré moderne. Il se présente simultanément comme une ontologie et une cosmogonie. L'homme doit retrouver sa place dans le macrocosme et sa mission dans le monde, pour accéder, par l'autoformation de l'esprit, à la complétude. Or les sciences et techniques émergentes, les doctrines économiques liées à l'essor industriel, les sciences naturelles comme la philosophie critique ont démythifié le monde. Le savoir ne s'apparente plus à la compréhension d'une unité, mais à la disjonction des expertises. La Philosophie de la liberté représente à cet égard une entreprise paradoxale, qui entreprend de justifier, par la théorie de la connaissance, l'expérience mystique solitaire. Il s'agit une fois encore de combattre l'ennemi en retournant contre lui ses propres armes. Et là où Kant délimite les frontières de l'expérience objective, Steiner ouvre la pensée à l'explication du monde, dans un univers idéel réfléchi. La connaissance de soi ouvre l'accès aux fondements de l'univers, permettant à l'homme de faire l'expérience directe des idées éternelles".    -Loïc Chalmel-

Toute sa vie, Rudolf Steiner attacha une grande importance à ce livre. Quand on lui demanda ce qui subsisterait de son œuvre dans quelques siècles, il déclara : "Rien… sauf La philosophie de la Liberté, mais à partir d'elle le reste peut être retrouvé."

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